SES ORIGINES
Les thèses concernant son origine sont très diverses. C’est
un molosse : il descend des grands dogues du Tibet, ces molosses dont
parlait MARCO POLO et qui auraient été introduits en Europe lors des invasions mongoles. Ils sont les
ancêtres des chiens de montagne (saint Bernard, Montagne des Pyrénées, terre
neuve).
La race canine de Léonberg tire son nom d’une ville
allemande située au pied des Alpes Souarbes. Depuis des temps immémoriaux s’y
tient un important marché aux chevaux au sein duquel on voyait autrefois des
chiens de cette race présentée à la vente. Certains prétendent que ce n’est pas
cette race canine qui a tiré son nom de la ville dont il serait originaire,
mais l’inverse : le mot « léon » signifiant lion et « berg »
la montagne, ce molosse à l’aspect léonien aurait pu être considéré comme lion
des montagnes (pour beaucoup cette explication paraît quelque peu fantaisiste).
A Léonberg, vécut de 1808 à 1889 Heinrich ESSIG dont
l’élevage canin jouissait d’une bonne réputation. Il aurait acquis une chienne
Terre neuve de type Landseer et l’aurait croisée avec un mâle à poils longs de
race Saint Bernard. Après plusieurs descendances en stricte consanguinité, il aurait croisé les produits obtenus
avec un grand chien Montagne des Pyrénées et le premier chien
« vraiment » Léonberg serait né en 1846. Avec un sens commercial très
aiguisé et une rapidité fabuleuse, il répandit ces animaux dans le monde
entier. : du tsar NICOLAS à l’empereur NAPOLEON III, en Autriche, en Amérique,
au Japon…
En 1979, le docteur LETELLIER de l’école vétérinaire de
Toulouse conteste les affirmations d’ ESSIG, précisant que la robe du Léonberg,
dont le génétisme est connu, ne peut avoir été obtenue à partir des croisements
effectués par ESSIG.
Par conséquent les origines exactes de cette race restent
obscures. Il semble toutefois que l’on peut lui donner la nationalité
autrichienne ou Allemande puisqu’on affirme que déjà en 1625, des chiens ainsi
dénommés et conformes dans leur ensemble à la morphologie actuelle du Léo
vivaient en Autriche à la cour des princes METTERNICH ; la reine
Marie-Antoinette en possédait un spécimen.
PHEBUS BAYARD
et VAUBAN
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